Flèche hautJohn-Martin Littlejohn (1865-1947) le continuateur


littlejohnD'origine écossaise, John-Martin Littlejohn reçoit une formation universitaire dans les domaines de la théologie, des lettres et de la médecine.

Il émigre aux USA en 1892 et y termine ses études de médecine.

Il vient consulter A. T. Still à Kirksville en 1892 pour des problèmes de santé chroniques et il est tellement émerveillé par le concept et la technique ostéopathiques, qu'il décide de devenir ostéopathe.Il suit la formation au collège de Kirksville, tout en y donnant des cours de physiologie.

Passionné de science, il se heurte bientôt à Still, que les expériences douloureuses passées avec la médecine de son temps rend très réticent à intégrer les progrès de la médecine scientifique naissante.

En 1898 il publie Lecture Notes on Physiology, en 89 Lecture Notes on Psycho-physiology. En 1900, il quitte Kirksville pour Chicago et fonde avec ses deux frères l'American College of Osteopathy, Medicine and Surgery. Cette même année, il publie Journal of the Science of Osteopathy, et Notes on the Principles of Osteopathy. En 1907, il rassemble ses cours et articles dans deux livres, Principles of Osteopathy, Theory and Practice of Osteopathy.

En 1913, il rentre en Europe et s'installe en Angleterre, projetant d'y créer une école d'ostéopathie. A cause de la Première Guerre Mondiale, ce projet ne prend forme qu'en 1917, avec la création de la British School of Osteopathy (BSO). Cette école est l'origine de tout un courant ostéopathique européen.John Littlejohn a poursuivi l'œuvre de Still, utilisant les éléments apportés par le développement des sciences de base de la santé et de la médecine scientifique. Il a beaucoup insisté sur la relation de l'organisme vivant avec son milieu, affirmant que la santé est essentiellement la conséquence de l'harmonie de cette relation.

« Le grand principe de l'ajustement s'applique
à la relation entre l'organisme en tant que tout et son environnement.
Rien de ce qui est amené au système de l'extérieur
ne peut remplacer l'autosuffisance de l'organisme
lorsque sa capacité à se rétablir, se réparer
ou à accepter l'apport de matériaux bruts est déficiente. »

(John Martin Littlejohn, Notes sur les principes de l'ostéopathie, p. 15.)