Questions le plus souvent posées

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Fleche-HautQuand consulter un ostéopathe ?


Y a-t-il des circonstances particulières dans lesquelles consulter un ostéopathe serait utile ?

En dehors des besoins spécifiques reliés à des symptômes précis, on peut établir plusieurs circonstances dans lesquelles consulter un ostéopathe pourrait être utile :

  • Pendant une grossesse et après accouchement, même lorsque tout s'est bien passé.
  • Après la naissance et durant l'enfance, lors de changements importants dans la vie de l'enfant.
  • Lorsqu'un enfant qui allait bien manifeste par son comportement des difficultés d'adaptation inhabituelles pour lui.
  • Après tout traumatisme important, même sans blessure apparente (chute sévère, accident de voiture, même sans gravité ni blessure).
  • Après toute intervention chirurgicale ou médicale traumatisante.
  • Après des soins dentaires difficiles, des extractions, etc.
  • Avant la pose d'un appareillage dentaire, pendant toute la duré du traitement ortho-dontique et après l'ablation de l'appareillage.
  • Lorsqu'on se sent «sans ressort», sans raison évidente ou après une période difficile.
  • Après toute maladie aiguë qui a nécessité la prise de médicaments. Même s'ils sont indispensables, ces produits laissent souvent les émonctoires (systèmes de drainage du corps) en piteux état.
  • Quand la personne en ressent le besoin ou l'envie.Le corps, dès qu'il a reçu des soins ostéopathiques sera plus sensible encore à la demande.

Le corps, dès qu'il a reçu des soins ostéopathiques sera plus sensible encore à la demande.

Fleche-HautQuelles manifestations peuvent suivre une séance ?


Puisque vous dites que des manifestations indésirables peuvent se produire suite à une séance d'ostéopathie, pouvez-vous préciser lesquelles ?

  • Juste après existe souvent une sensation de grande détente et de grande légèreté, accompagnée parfois  de l'impression de « planer » un peu.
  • Ensuite, La réaction la plus fréquente est la fatigue qui peut apparaître dans les minutes ou les heures suivant la séance et durer de quelques heures à deux ou trois jours.
  • Parfois, la fatigue s'accompagne de la sensation d'avoir été roué de coups. Le patient peut ressentir des douleurs diffuses, profondes, internes, comme après un gros effort.
  • Ces deux réactions sont consécutives à la remise en circulation des toxines qui stagnaient dans les zones d'immobilité libérées par la séance.
  • Les toxines sont remises en circulation et l'organisme doit les filtrer et les éliminer, comme si elles venaient d'être créées. La personne est courbatue comme après un gros effort
  • Ces réactions peuvent être proportionnelles à l'importance et au nombre de zones d'inerties libérées, mais également à la plus ou moins grande facilité du corps à gérer ses toxines.
  • La douleur qui a amené le patient à consulter peut parfois s'intensifier pendant plusieurs jours.
  • Pendant les trois jours suivant une séance d'ostéopathie, rien n'est vraiment significatif. Fatigue et douleurs peuvent être normales et n'indiquent pas que la séance est un échec.
  • Ces réactions expliquent également pourquoi les séances ne doivent pas être trop rapprochées. L'organisme a besoin d'au moins une semaine pour « digérer » une séance et avant cela, une nouvelle intervention créerait plus de perturbations qu'elle n'apporterait de bien-être. La plupart des praticiens espacent même leurs séances davantage.

Fleche-HautL'ostéopathie connaît-elle des échecs ?


Il serait présomptueux et faux d'oser affirmer que l'ostéopathie n'a que des succès.

Les échecs peuvent avoir plusieurs origines, relatives aux patients, aux praticiens et aux indications incorrectes.

Le patient

  • Il existe des raisons d'échecs dont la responsabilité incombe au patient.    Il mène une vie illogique, surmenage, alimentation inadaptée, manque de sommeil, etc.
  • Il ne veut pas se donner la peine d'entreprendre les réformes nécessaires à l'amélioration de son état.
  • Il continue de s'imposer des gestes professionnels nocifs.
  • Il évolue dans un milieu très défavorable à son équilibre moral ou psychologique.

Le praticien

Tout n'est certes pas la faute du patient. Le praticien peut avoir, lui aussi, sa responsabilité. L'ostéopathie est avant tout un art, celui de soigner et, comme tout art, elle possède une partie technique qui est enseignée et une partie relevant plus de l'aptitude que de la technique. Un praticien peut posséder parfaitement la partie technique et pourtant ne pas réussir aussi bien qu'il le voudrait.

  • Manque d'expérience.
  • Ne prend pas suffisamment de temps pour écouter, comprendre et traiter son patient.
  • Ne parvient pas à trouver la vraie source des difficultés de son patient.

Cependant, bien conduit, un traitement ostéopathique, même s'il n'apporte pas la solution souhaitée, donne en général au patient un meilleur état d'être et ne lui est jamais préjudiciable, ce qui n'est pas vrai de toutes thérapeutiques.

Les indications

La mauvaise indication est une autre source d'échecs dans les traitements ostéopathiques. L'ostéopathie n'est pas une panacée.

  • Elle peut ne pas être le meilleur moyen actuel pour traiter les problèmes que soumet le patient
  • Elle peut même être contre indiquée pour ce problème à ce moment.
  • L'ostéopathie ne saurait prétendre tout traiter.
  • Il convient d'accepter de travailler dans un esprit pluridisciplinaire de santé.

Fleche-HautExiste-t-il plusieurs ostéopathies ?


À entendre les gens raconter leurs séances, j'ai l'impression qu'il existe plusieurs sortes d'ostéopathie, tellement ce qu'ils racontent peut être différent.


Il n'y a qu'une ostéopathie, mais il existe plusieurs manières de la pratiquer. Certains praticiens privilégient l'attention et le travail sur une région ou un tissu du corps, d'autres privilégient une manière de voir la vie à l'œuvre, mais un ostéopathe doit être capable de traiter n'importe quelle partie du corps, en utilisant les techniques les plus appropriées au problème de son patient. Parmi les principales sortes de techniques, nous pouvons citer :

  • Les techniques articulaires, vertébrales ou périphériques, comme leur nom l'indique, s'intéressent spécifiquement à la physiologie et au fonctionnement des articulations, avec pour objectif de normaliser leur fonctionnement. Ce sont les techniques les plus anciennes de l'ostéopathie. Parmi elles nous trouvons les techniques de manipulation vertébrale.
  • Les techniques sur la sphère crânienne ou techniques crânio-sacrées, développées par W. G. Sutherland s'intéressent particulièrement aux micromouvements existant dans le crâne ou ailleurs dans le corps.
  • Les techniques fasciales travaillent électivement sur les tissus fibreux et le tissus conjonctif, lit de la maladie, selon Still.
  • Certains auteurs considèrent les viscères comme un deuxième cerveau. Le nombre de neurones de la sphère viscérale est en effet beaucoup plus important que celui du système nerveux central. Le nombre d'informations qu'envoie la sphère viscérale au reste du corps est donc très important, d'où la nécessité de s'assurer que la vie viscérale est la plus harmonieuse possible. Les techniques viscérales travaillent selon certaines caractéristiques propres à cette sphère, mais puisqu'elle est vivante, elle se comporte pour l'essentiel comme tous les tissus vivants.
  • Aucune de ces approches ne saurait exister seule. Toutes font partie de l'ensemble des outils dont dispose l'ostéopathe. À lui de les choisir et de les mettre en œuvre en fonction des besoins et nécessités de son patient.

Être ostéopathe, c'est réfléchir et œuvrer en se fondant sur les principes de l'ostéopathie. Ce n'est donc pas parce qu'il peut exhiber un diplôme, ni parce qu'il utilise des techniques d'ostéopathie qu'un praticien peut prétendre être ostéopathe.