Une période difficile


S'ouvre alors une période à la fois stimulante et difficile.

  • L'activité de pionnier apporte l'intense plaisir de la création et de la découverte. Les professionnels qui s'engagent dans cette voie sont animés d'une foi et d'une passion qui conduira finalement à la reconnaissance de la profession d'ostéopathe.
  • Mais se déclarer ouvertement ostéopathe les expose à la vindicte de l'ordre établi (en l'occurrence, l'Ordre des Médecins) voyant ces tentatives d'un fort mauvais oeil. C'est ainsi que de nombreux ostéopathes de cette époque sont traînés devant les tribunaux pour exercice illégal de la médecine.
  • Progressivement, cependant, l'ostéopathie devient de plus en plus connue et les mentalités évoluent progressivement vers l'acceptation de l'existence des ostéopathes qui savent, par ailleurs, se montrer efficaces dans nombre de domaines d'aide à la santé et le faire savoir...

A partir du début des années 1990

Des formations se créent destinées à enseigner l'ostéopathie à de simples bacheliers. Plusieurs conséquences en découlent, plus ou moins positives.

  • Dans le moins positif notons
    • la formation pas toujours complète délivrée par ces établissements,
    • le manque d'expérience clinique des étudiants issus de ces formations (ils n'ont pas eu accès aux services hospitaliers).
  • Parmi les plus positifs :
    • ces jeunes praticiens n'ont d'autre alternative que d'exercer l'ostéopathie et elle seule,
    • ils le font souvent avec passion et détermination.