Fleche-HautCombien faut-il de séances ?


Je suppose que tout ne se règle pas en une seule séance ?

Effectivement, plusieurs séances peuvent être nécessaires pour parvenir au résultat souhaité.

Chez l'adulte

  • Le nombre de séances varie selon l'affection du patient, l'ancienneté de ses troubles, sa capacité à retrouver rapidement ou pas un meilleur équilibre, les conditions dans lesquelles il vit, sa capacité à les modifier, etc.
  • Pour une simple lombalgie, une seule séance ou deux peuvent suffire.
  • Un vieux problème chronique qui a longuement évolué, peut nécessiter plusieurs séances.
  • L'atteinte aiguë gênant le patient aujourd'hui et l'amenant à consulter, peut être l'aboutissement d'anciennes lésions négligées autour desquelles le corps a organisé un système complexe d'adaptations. Dans ce cas, plusieurs séances pourront être nécessaires pour parvenir à redonner à l'organisme un équilibre et un relâchement suffisants et voir les symptômes ayant motivé la consultation disparaître.
  • La demande du patient est également importante. Lorsqu'il vient consulter l'ostéopathe, c'est pour une raison précise. Il se peut que le praticien parvienne, en une séance ou deux, à améliorer ou faire disparaître la difficulté. Pourtant, au cours de son examen ou de son traitement, il peut détecter des problèmes plus profonds et plus anciens dont le patient n'a pas conscience. Il doit l'en avertir et lui dire ce qu'il estimerait nécessaire pour apporter une aide valable, tout en le laissant libre de choisir de poursuivre ou non.

Concernant plus particulièrement les enfants

  • Le nombre de séances dépend, là aussi, de la gravité du problème et parfois de l'âge de l'enfant.
  • De fortes compressions (notamment intra-utérine) et déformations importantes peuvent nécessiter un suivi à long terme.
  • Rappelons que ce n'est pas l'ostéopathe qui réalise les normalisations essentielles, mais l'enfant lui-même, grâce à la poussée de croissance interne de ses structures.
  • L'ostéopathe se contente de libérer ce qui est « gelé », la vie dans le patient faisant le reste.